RSTP utilise des BPDU de type 2, version 2. Le protocole STP 802.1D d'origine utilise des BPDU de type 0, version 0. Toutefois, un commutateur exécutant RSTP peut communiquer directement avec un commutateur exécutant le protocole 802.1D initial. RSTP envoie des trames BPDU et renseigne l'octet d'indicateur par une méthode légèrement différente de celle utilisée par le protocole 802.1D d'origine :
- Les informations de protocole peuvent immédiatement être datées sur un port si aucun paquet Hello n'est reçu sur trois intervalles Hello consécutifs, durant six secondes par défaut ou si le minuteur d'âge maximal arrive à expiration.
- Étant donné que les trames BPDU sont utilisées en tant que mécanisme « keep-alive » (maintien en vie), la perte de trois trames BPDU consécutives signifie que la connexion a été coupée entre un pont et son pont désigné ou racine voisin. Le vieillissement accéléré des informations permet une détection rapide des pannes.
Remarque : tout comme avec un protocole STP, un commutateur RSTP envoie une trame BPDU contenant ses informations actuelles à chaque intervalle Hello prévu (deux secondes, par défaut), même si le pont RSTP ne reçoit aucune trame BPDU en provenance du pont racine.
Comme indiqué dans la figure, RSTP utilise l'octet d'indicateur de la BPDU de version 2 :
- Les bits 0 et 7 sont utilisés pour les changements de topologie et le reçu, comme avec le protocole 802.1D initial.
- Les bits 1 et 6 sont utilisés pour le processus de proposition et d’accord (employé pour la convergence rapide).
- Les bits 2 à 5 servent à coder le rôle et l'état du port.
- Les bits 4 et 5 sont utilisés pour coder le rôle du port à l’aide d’un code sur 2 bits.