Le protocole RIP (Routing Information Protocol) était un protocole de routage de première génération pour le protocole IPv4 initialement défini dans le document RFC 1058. Il est facile à configurer, ce qui en fait un bon choix pour les petits réseaux.
Les principales caractéristiques du protocole RIPv1 sont les suivantes :
- Les mises à jour de routage sont diffusées (255.255.255.255) toutes les 30 secondes.
- Le nombre de sauts est utilisé comme métrique de sélection d'un chemin.
- Un nombre de sauts supérieur à 15 est considéré comme étant infini (trop loin). Le routeur de ce 15e saut ne propagerait pas la mise à jour de routage au routeur suivant.
En 1993, le protocole RIPv1 a évolué en protocole de routage sans classe connu sous le nom de RIP version 2 (RIPv2). Le protocole RIPv2 a apporté les améliorations suivantes :
- Protocole de routage sans classe - Prend en charge VLSM et CIDR, car il inclut le masque de sous-réseau dans les mises à jour de routage.
- Efficacité accrue - Transmet les mises à jour à l'adresse de multidiffusion 224.0.0.9, au lieu de l'adresse de diffusion 255.255.255.255.
- Entrées de routage réduites - Prend en charge la récapitulation de route manuelle sur n'importe quelle interface.
- Sécurité - Prend en charge un mécanisme d'authentification visant à sécuriser les mises à jour des tables de routage entre les voisins.
La table dans la figure récapitule les différences entre les protocoles RIPv1 et RIPv2.
Les mises à jour RIP sont encapsulées dans un segment UDP, avec les numéros de ports source et de destination définis sur le port UDP 520.
En 1997, la version IPv6 du protocole RIP a été publiée. Le protocole RIPng est basé sur le protocole RIPv2. Il est toujours limité à 15 sauts et la distance administrative est de 120.