Comme le définit le document RFC 790, chaque classe de réseau est associée à un masque de sous-réseau par défaut.

Comme vous le voyez dans la Figure 1, les réseaux de classe A utilisaient le premier octet pour identifier la partie réseau de l'adresse. Ceci est traduit dans le masque de sous-réseau par classe 255.0.0.0. Étant qu'il ne restait que 7 bits dans le premier octet (rappelez-vous que le premier bit est toujours 0), on obtient 2 à la puissance 7, soit 128 réseaux. Le nombre correspond en fait à 126 réseaux, car deux adresses de classe A sont réservées (0.0.0.0/8 et 127.0.0.0/8). Avec 24 bits dans la partie hôte, chaque adresse de classe A peut contenir plus de 16 millions d'adresses d'hôte individuelles.

Comme le montre la Figure 2, les réseaux de classe B utilisaient les deux premiers octets pour identifier la partie réseau de l'adresse réseau. Les deux premiers bits définis comme 1 et 0, cela laisse 14 bits dans les deux premiers octets pour attribuer les réseaux, soit 16 384 adresses réseau de classe B. Chaque adresse réseau de classe B contenant 16 bits dans la partie hôte, elle contrôle 65 534 adresses. (Souvenez-vous que les deux adresses étaient réservées aux adresses réseau et de diffusion.)

Comme le montre la Figure 3, les réseaux de classe C utilisaient les trois premiers octets pour identifier la partie réseau de l'adresse réseau. Les trois premiers bits étant définis sur 1, 1 et 0, cela laisse 21 bits pour attribuer les réseaux à plus de 2 millions de réseaux de classe C. Cependant, chaque réseau de classe C ne possède que 8 bits dans la partie hôte, soit 254 adresses d'hôte possibles.

Un avantage de l'attribution de masques de sous-réseau par défaut spécifiques à chaque classe est que les messages de mise à jour de routage sont plus petits. Les protocoles de routage par classe n'incluent pas les informations de masque de sous-réseau dans leurs mises à jour. Le routeur destinataire applique le masque par défaut sur base de la valeur du premier octet qui identifie la classe.